Sabaidee Laos

11 Décembre 2013, après avoir traversé le pont de l'amitie depuis la Thailande, me voila arrivée au Laos, portant le nom officiel de Laos PDR (peoples democratic republic). Après avoir réglé les détails administratifs et paye 30 dollard,, mon visa en poche, je roule une grosse vingtaine de kms jusqu'a la capitale Vientiane .modeste ville d'a peine 300000 habitants qui sera mon camp de base pour une semaine.. Je pose mon velo et mes bagages dans une petite guesthouse tout ce qui a de plus basique
 et pas chère en face d'un troque géré par des Francais, parfait pour l'apero et socialiser avec quelques expats. Le deuxième jour sera consacre a faire ma demande de visa Chinois au consulat de ces derniers. Beaucoup de paperasses a fournir mais finalement plus rapidement géré que prévu, plus qu'a attendre la confirmation. La ville n'a rien de super existant et je consacre la majeur partie de mes journées a dormir et manger ,notamment de délicieuses baguettes Francaise bien croustillantes transformées en sandwiche, des soupes de nouille Laotienne ou encore diverses spécialités Vietnamienne et succulentes pâtisseries probablement Chinoise. C est justement dans un petit resto que j ai rencontre un couple de voyageurs Francais avec qui on a refait une partie du monde autour d'une bouteille de Lao Lao, whisky local a 1 euro la bouteille qui nous a bien réchauffer la tête. Les jours passe tranquillement ponctues des rare visites a faire. Le marche du matin est vraiment authentique et l'on trouve des choses
 vraiment surprenante, grenouilles, tortues ,anguilles, rats, écureuils...mais aussi de délicieux desserts a base de riz rouge ou vert cuisine a la vapeur dans des paniers de bambou avec du lait de coco, un régal. J ai visite deux fois le site COPE, qui est la seule organisation avec un centre de soins et de rééducation dans le pays. Leur but est d'assister les victimes des bombes, mines , missiles inexplose qui infeste encore de nombreuses province du Laos. Le métal est une source de revenu supplémentaire pour les laotiens
 vivant dans ces régions,les plus pauvres du pays, et ils n' hésitent pas a se munir de détecteurs et de pioches pour récolter les debris de la seconde guerre d'Indochine. 2 million de tonne de bombes on été larguées juste sur le Laos, pays neutre pourtant ,par les Americains entre 1964 et 1973 dans le but de coupe le ravitaillement des force Viet Minh dans le sud Vietnam. 270 millions de petites bombes on été dispersées dont 30 pour cent n'on pas explose. Du coup les accidents sont pas rares et les victimes se compte par millier depuis la fin des comflits  .En gros, après 100 ans de colonisation Francaise et la première guerre d'Indochine de 46 a 54, après c'etre pris plus de bombe sur la tète que toute l'europe pendant la seconde guerre mondiale puis subit les effets d'un régime totalitaire depuis 1975, les habitants de ce pays sortent juste la tete de l'eau et on l'air de commencer a doucement se développer, mais
encore beaucoup reste a faire surtout au niveau éducation et santé. N'empeche que les sourires sont sur tout les visages et c'est en commençant a rouler le long des villages sur la route 13 qui suit le Meckong vers le sud que j'ai pu m'appercevoir de la gentillesse de ces gens, avec les enfants qui me crient ''Sabaidee'' ,le ''bonjour'' local, puis me court après ou m'accompagnent le temps d'une petite course avec leurs vélos.
Les premiers jours, j'ai roule sur la nationale 13 pendant 250 kms jusqu'au village de Ban vieng puis bifurque a l'est sur la route n8 qui traverse de petites montagnes au crêtes acérés en direction de LakSao. C'est la que j ai rencontre Andreis, un Hollandais avec qui j'ai roule les jours suivants. On quittera LakSao vers le sud en même temps que l'asphlte avec une nuit au bord d'un lac, un petit bain a fait le plus grand bien. Le lendemain ,on a eu le loisir de faire une partie de pétanque, sport officiel du Laos, puis mon partenaire ma offert mon repas de noel, des grenouilles grille au barbecue, entière
avec la peau,arrose d'une bière. fabuleux. Notre chemin suit plus ou moins une route au millieu du pays entre le fleuve et la frontiere Vietnemienne. Lak Sao-Mahaxai-Sepon. Sur ce dernier tronçon, les choses sont devenues intéressante quand  la bonne piste en latérite que l'on suivait se rétrécisse au fur et a mesure que l'on avançait pour finir sur ni plus ni moins un sentier. On demander la direction au villageois pour s'orienter et certainement pour eux le plus court chemin est le meilleur .On a eu beaucoup de chance de rencontre une personne qui parlait un semblant d'anglais dans un des plus magnifique village que j'avais encore jamais vu et on passera la nuit ici, chez son oncle avec toute la famille autour, nous examinant comme si on venait de mars avec nos vélo. Tout le village etait réuni autour de feus le soir avec les chiens, les cochons, les poules qui venaient se réchauffe .On a pu partageait leur repas et leur fermentations local et avoir un aperçu unique de la vie dans ces campagnes reculées ce que la plupart
des touristes payent très cher pour voir avec tour organise..... On s'arretera a Sepon le jour suivant avec nuit dans une guesthousse et une bonne douche chaude, devenu obligatoire apres 8 jours de camping, puis c'est la que l'on se séparera, avec mon équipier, lui partant au Vietnam, moi continuant vers le sud. De la j ai entrepris de prendre une route ,secondaire selon ma carte en direction de Salavan. Si la première partie s'averait être relativement en bonne condition,l a seconde, après avoir pris un ferrie pour traverser une rivière (le pont ayant été bombarde et jamais reconstruit) était digne d'une randonnée vtt plutôt hardcore. De la boue, du sable, des ruisseaux a croise tout ça cumule avec un labyrinthe de pistes on fait de ce morceau une vrai partie de plaisir surtout avec un vélo de 40kilo. J ai quand même réussi a rejoindre le goudron en bon état après 100 km de galère. Maintenant, de Salavan, direction Pakse au bord
du Meckong en passant sur le plateau des Boloven, fameux pour ses plantations de café et la fertilité de son sol. Après que l'on m'ai gracieusement demande de quitte mon lieu de camping sous crainte d'être egorge et je ne sais quoi ,j ai passe ma deuxième nuit chez l'habitant, avec mon hotte qui s'est fait un plaisir de pratique son anglais et de me faire visite sa ferme. Presque aucun coup de pédale n'on été nécessaire le lendemain pour rejoindre Pakse, puis après avoir trouve une chambre et pris un peu de repos, on est parti avec deux allemands se payer un bon repas et fête le réveillon pour cette nouvelle année. Je rencontrerai Paul, un français qui voyage aussi avec un vélo mais couche et l'on partira ensemble vers l'extreme sud du Laos au 4000iles pour finir les quelques jours restant sur nos visas .L'ile de Don Det vit au fil du fleuve, tout est calme ici pas de voiture, seulement des vélos et quelques scooters, tout ce qui il a faire et de ne rien faire si ce n'ai de fumer des cigarettes mal roulées et se relaxer
sur un Hamac. On est le 9 janvier, mon compteur affiche 4300 Kms et suis au Cambodge.